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DESTRUCTURATION

En premier lieu par le biais de la matière , de la ligne et de la couleur , cette série s'exerce sur la composition et l'élaboration d'un espace confus …L'idée est de bouleverser les structures et repères de la perpective . Une expérience permettant de se concentrer sur la problématique d'une perpective confuse ou impossible et sur sa combinaison sur la surface . Ainsi dans cette serie , de multiples formes et éléments rythmiques s'imbriquant entre dysfonctionnement et équilibre . Il sera recrée ensuite dans un espace in situ . 

Freddy Duries - Oscilliation 3

Oscilliation 3 . Huile sur toile . 1 x 2 m . 2000

Chambre . croquis  crayon . 0,40 x 0,60 m . 2000

Oscilliation 1 . Huile sur toile . 1 ,50 x 0,90 m . 2000

Oscilliation 2 . Huile sur toile . 1 ,20 x 0,80 m . 2000

Salle de Séjour n° 1 . technique mixte sur papier . 65 x 46 . 1999

Acte 1 . Huile sur toile . 1 x 0,50m . 2000

Acte 2 . Huile sur toile . 1 x 0,50m . 2000

ANAMORPHOSES

Salle de Séjour n° 2 . technique mixte sur papier . 65 x 46 . 1999

Reconstitution d'un lieu architectural par le biais de la ligne et la couleur , tel un filtre pictural qui pervertit la réalité . 

L'idée est de bouleverser les structures architecturales et de désorganiser l'espace existant  , un travail in-situ est donc mis en œuvre : 

 

Élaboration d'une anamorphose par la disposition de châssis toilés vierges dans l'espace . Le support est ainsi  posé et interrogé . Suivant les repères initiaux d'un lieu architectural une intervention graphique est appliquée pour modifier la perception du lieu . 

Un point de vue idéal est signalé pour permettre de reconnaitre l'ensemble visuel dessiné sur le lieu ( ici une salle de séjour ) et selon le déplacement du spectateur et son angle de vue la structure se décompose et se modifie . Dans ce labyrinthe un jeu est alors proposé  : en fermant un œil  recomposer de nouveaux espaces , des nouvelles combinaisons perceptibles et visibles par la ligne et ses nouveaux angles . 

 

On traverse ces lignes de démarcation . On se sent franchir un seuil entre deux mondes . Il s'agit de monter une topologie qui crée une tension entre mouvement et inertie . Le spectateur confronte son corps et son temps à la spatialité coloriste et atmosphérique des peintures. Les territoires se croisent . L'ordre de la traversée se fait différent. On est amené à penser qu'il savoir parfois avancer à pas de somnambule pour identifier son monde environnant . 

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